Résumé
La traite des enfants constitue en Afrique de l’Ouest Francophone, un véritable fléau qui hypothèque non seulement la vie des victimes mais aussi le développement de la Sous-région. Le phénomène a été mis en lumière surtout dans les années 1980. Depuis lors, de nombreuses structures, dont la Caritas, luttent contre cette réalité dans ses manifestations, ses causes ainsi que ses conséquences.Leurs actions sont assez visibles dans les villages et les localités concernés mais les résultats obtenus quoi que réels ne sont pas toujours à la hauteur des attentes.L’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans la Sous-région se propage à une vitesse exponentielle même dans les zones rurales. Dans la mentalité populaire, il va de soi d’avoir aujourd’hui un téléphone portable et les fonctionnalités qu’il offre poussent davantage à son acquisition. Celles-ci permettent d’utiliser de nombreux réseaux sociaux, créant ainsi une nouvelle dynamique au sein des populations.Ce travail de recherche est donc une réflexion sur l’exploitation efficiente de cette nouvelle dynamique dans la lutte contre la traite : « la communication sociale numérique ». Il s’agira au moyen de cette stratégie, de dénoncer, d’une part, les cas de traite, et de mettre en place, d’autre part, des séances de sensibilisation grâce aux applications et terminaux mobiles, au web, aux réseaux sociaux, etc.La communication sociale numérique ne supprimera pas les campagnes de sensibilisation dans leurs formes traditionnelles. Mais, étant donné le contexte actuel, elle apparaît comme une véritable alternative, plus profitable, qui s’imposera progressivement.
Source: http://www.theses.fr/2023ASSA0020
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