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Baromètre France Num 2024 : résultats de l’enquête qualitative
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Par ailleurs, un focus a été réalisé sur les entreprises du secteur de l’industrie.

Le numérique comme facteur de compétitivité, de croissance de l’entreprise

Les TPE PME tirent pleinement parti des avantages du numérique, mais son efficacité en tant que facteur de compétitivité n’est pas universelle. Le numérique permet d’optimiser des processus, d’améliorer la qualité et la réactivité, d’automatiser certaines tâches. 

L’arrivée de la fibre a été aussi une étape importante pour beaucoup d’entreprises : vitesse de connexion plus rapide grâce à un débit plus élevé, symétrie des débits, stabilité du débit, fiabilité accrue, productivité améliorée, possibilité de recourir aux solutions cloud / SaaS…

La relation entre consommation d’énergie et numérique constitue un défi à relever

  • il permet de réaliser des économies : optimisation des processus industriels, télétravail, dématérialisation des documents)
  • mais il entraîne également une augmentation de cette consommation : centre de données énergivores, obsolescence des équipements numériques, augmentation de la demande énergétique. 

2 grandes catégories d’entreprises se distinguent :

  1. Les TPE PME qui perçoivent le numérique comme un facteur indispensable de compétitivité (26 entreprises sur 31, de type plutôt Dynamique ou Mature). Pour elles, le numérique permet d’avoir une visibilité accrue, d’accéder à de nouveaux marchés, d’améliorer l’efficacité opérationnelle, de réduire les coûts, de mieux connaître les clients.
     
  2. Les TPE PME qui considèrent que le numérique ne contribue pas vraiment à la performance de leur entreprise (5 entreprises sur 31, surtout de type Réticent, voire Dynamique). Souvent, ces entreprises considèrent que le numérique est peu/pas important pour exercer leur métier (ex : BtoB, secteur industriel fonctionnant par projet, secteur de niche, commerce, entrepôt de produits de luxe …).​
     

La sécurité numérique ou informatique, la cybersécurité

En dehors des entreprises qui ont déjà été victimes d’un acte de cybermalveillance, 2 grandes catégories de TPE PME se distinguent au sein des entreprises interrogées :

  1. La plupart des entreprises se sentent globalement en sécurité grâce à leurs nombreux équipements et solutions (investissement dans des solutions de sécurité), à une culture de cybersécurité (sensibilisation du personnel et formation aux bonnes pratiques) au sein de l’entreprise et avec leurs prestataires (collaboration avec des experts en cybersécurité). 
    Mais malgré toutes les procédures mises en place pour protéger l’entreprise de tout risque informatique, des doutes subsistent toujours… 
     
  2. Face à cette complexité de la sécurité informatique, quelques entreprises déclarent être bien conscientes, soit de leur retard (tout en essayant d’y remédier), soit de se contenter d’une conformité réglementaire minimale. C’est un immense chantier qu’elles ne savent pas trop comment aborder (10 entreprises sur 31, de type plutôt En potentiel ou Dynamique).
     

Les mails frauduleux restent la principale menace et la première préoccupation des entreprises : plus il y a de salariés, plus il y a de risques, et les mails frauduleux sont de plus en plus sophistiqués. (16 entreprises sur 31, plutôt de type Mature et Dynamique).

Un faible nombre d’entreprises interrogées (5 entreprises sur 31) ont déjà été victimes de piratage ou de pertes de données (piratage de compte bancaire ou de réseaux sociaux, virus de cryptage, cyberattaque….). Cela les a poussées à une grande prudence et parfois à investir dans des outils de protection

L’intelligence artificielle

Contrairement à l’année dernière,  il n’est plus nécessaire de rappeler ce qu’est l’intelligence artificielle (IA). Elle est à minima utilisée à titre personnel.

Cet outil commence à intéresser de plus en plus les entreprises : elles pensent qu’il peut offrir un large éventail de possibilités pour améliorer l’efficacité et la productivité, et qu’il faudra bien finir par l’adopter. 

Les TPE PME sont, pour la plupart, conscientes de son impact énergétique (consommation des data centers, serveurs, systèmes de refroidissement…) mais pensent qu’il est difficile de s’en passer malgré son empreinte carbone. 

Finalement l’IA soulève beaucoup de débat : elle émerveille et en même temps elle effraie.

3 grandes catégories de TPE/PME se distinguent :

  1. Les entreprises, à la pointe de l’IA, qui l’utilisent pour automatiser, analyser des données, créer de nouveaux produits ou services. (8 entreprises sur 31, de type Dynamique ou Mature).
     
  2. Les entreprises qui n’ont pas encore adopté l’IA, pour différentes raisons, mais qui n’y sont pas forcément opposées et qui vont s’y intéresser. Elles reconnaissent le besoin de se former mais avancent prudemment (8 entreprises sur 31, de type Dynamique/En potentiel).
     
  3. Quelques entreprises sont indifférentes ou blasées aux évolutions induites par l’IA. Ce sont des chefs d’entreprise qui privilégient le contact humain, la valeur humaine, le savoir-faire et qui perçoivent l’IA comme une menace. Ils craignent que l’IA remplace la conscience humaine. Ils n’y perçoivent aucun avantage et ne voient pas en quoi l’IA aurait sa place dans l’entreprise  (11 entreprises sur 31, de type plutôt dynamique).

Si l’adoption de l’IA varie en fonction du secteur d’activité, l’âge peut être aussi un frein. La compétence ne se trouve pas forcément en interne (car technologie récente), et la réflexion se porte sur l’embauche d’un nouveau salarié ou l’accueil d’un jeune alternant/stagiaire

Enfin, l’aspect budgétaire est souvent évoqué, ainsi que le sentiment de substitution (la machine fait mieux et plus vite) ou de perte de sens (rôle de l’interaction humaine) (4 entreprises sur 31, souvent en Potentiel).

La facturation électronique

Quatre grandes catégories de TPE PME se distinguent, vis-à-vis de la réforme à venir de la facturation électronique  :

  1. Les TPE PME qui se déclarent prêtes soit parce qu’elles ont un prestataire réactif soit parce qu’elles ont des administrations publiques comme client et qu’elles utilisent déjà le portail Chorus Pro (13 entreprises sur 31, plutôt de type Dynamique ou Mature).
     
  2. Celles qui attendent que leur prestataire leur propose une offre aboutie. Pour elles, c’est bien au prestataire de se mettre à jour suivant les directives de l’État, c’est son rôle et il est payé pour ça. Elles espèrent être bien accompagnées et que le logiciel soit facile d’utilisation. Cela peut-être aussi l’occasion de changer de prestataire, de voir ce que la concurrence propose (9 entreprises sur 31, plutôt de type En potentiel).
     
  3. Les TPE PME faisant très peu de factures, ou étant en BtoC, ou dans un secteur d’activité non marchand, considèrent que cela ne les concerne guère (7 entreprises sur 31, plutôt de type Dynamique).
     
  4. Les TPE PME qui sont très peu équipées de logiciels informatiques et qui font la gestion sous Excel. Elles sont très attachées à ce logiciel, ne souhaitent pas en changer et espèrent que cela va être compatible avec l’obligation de facturation électronique. (2 entreprises sur 31)

Les compétences numériques

Le choix entre le développement de compétences numériques en interne ou l’externalisation dépend souvent de la taille de l ’entreprise, de ses ressources disponibles et de ses besoins spécifiques. Pour rappel, 67% des TPE PME déclarent avoir des compétences numériques en interne ou en externe. 

  • Un 1er groupe de TPE PME opte pour des compétences en interne. C’est souvent le cas du secteur de l’industrie. Elles préfèrent souvent internaliser certaines compétences stratégiques pour maintenir leur autonomie et leur contrôle sur les processus critiques (compétences techniques, recherche et développement) (18 entreprises sur 31, plutôt de type Dynamique ou Mature).
     
  • Le 2ème groupe a une approche hybride, où certaines compétences sont internes et d’autres externalisées. C’est en priorité en interne (réactivité, flexibilité, contrôle…), plutôt qu’en externe (avantages tels qu’accès à des experts, gain de temps, mise à jour technologique) parfois pour des tâches précises (site, communication, comptabilité…). 
    Certaines entreprises ont eu des mauvaises expériences avec des prestataires : surfacturation, prestataire peu compétent, problèmes de sécurité, moins de contrôles, dépendance aux prestataires, coûts variables, etc.  (13 entreprises sur 31, de tous types).

Parmi les 31 rencontrées, les TPE PME sont nombreuses à évoquer la difficulté de trouver un bon prestataire. Lorsqu’elles lancent un marché, elles rencontrent des difficultés à mesurer la qualité de service et d’offre entre plusieurs fournisseurs. Elles sont confrontées à un décalage entre ce que l’entreprise cherche et ce que le prestataire propose. Se pose aussi le problème du coût, avec parfois un manque de transparence. Comme il est difficile de comparer les offres, elles se replient quand elles le peuvent sur leur réseau personnel et professionnel.

Un certain nombre (6 sur 31, de type Dynamique et Mature) abordent spontanément le sujet de la formation. Elles estiment que les compétences numériques doivent constituer un élément essentiel du parcours scolaire et que c’est devenu indispensable. Il est nécessaire de les acquérir et de les maintenir à niveau tout au long de la vie professionnelle. Les entreprises ont la forte impression que l’autonomie et la compétence face aux outils numériques décroît avec l’âge. Le numérique avance plus vite que les capacités d’adaptation des salariés.

Les réseaux du dirigeant

Les réseaux permettent d’échanger des idées, partager des ressources, trouver des solutions aux défis rencontrés dans la gestion de l’entreprise. Les TPE PME disposent d’un large éventail de ressources pour les aider à se numériser, allant des aides financières publiques aux conseils techniques privés. 

Selon la personne rencontrée, l’échange a été fructueux ou pas. C’est une démarche jugée indispensable, mais semée d’embuches, il faut trouver la bonne adresse, la bonne personne (disponible, compétente, fiable, motivée). Et surtout il ne faut pas rester seul, se faire aider car équiper en outils numériques une TPE PME lors de sa création ou de sa reprise est un exercice difficile. 

On peut distinguer 3 types de réseaux qui sont à même de les soutenir :

  1. Un réseau professionnel formel constitué des CCI/CMA, des fédérations, des syndicats, des banques… jugé efficace ou pas, selon les cas (16 entreprises sur 31, plutôt de type Dynamique).
     
  2. Un réseau personnel qui aide, soutient et met en confiance mais s’avère rapidement insuffisant. Il s’agit de la famille, des amis, des connaissances, des confrères (4 entreprises sur 31).
     
  3. Et des entreprises qui estiment qu’elles ne font pas appel à des réseaux car leur diplôme et leur propre expérience suffisent, couplés à une bonne stratégie d’embauches (11 entreprises sur 31).

Source: https://www.francenum.gouv.fr/guides-et-conseils/strategie-numerique/comprendre-le-numerique/barometre-france-num-2024-resultats

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