Les inconvénients de créer son site e-commerce de zéro
Un temps de développement incompressible
Le développement d’un site e-commerce suppose au préalable de concevoir un cahier des charges et d’identifier un prestataire pour le réaliser. Ces étapes indispensables effectuées, que vous développiez vous même le site ou que vous fassiez appel à un professionnel, il faut compter généralement entre 3 et 6 mois pour le développement du site lui-même, en fonction de la complexité du projet, des fonctionnalités souhaitées et des imprévus techniques.
Cette durée et l’incertitude dans l’estimation peut entraîner une certaine frustration et demande de la patience de la part du porteur de projet. Elle impacte aussi bien sûr le coût du projet (voir-ci-dessus).
Une implication indispensable de part de la TPE PME
En dehors de la conception du cahier des charges, le développement d’un site web personnalisé requiert aussi une implication importante de la part du donneur d’ordre.
Si l’accompagnement par un expert permet de déléguer de nombreuses tâches et de prendre de meilleures décisions, c’est à l’entreprise que revient, en dernier recours, la responsabilité de prendre certaines décisions stratégiques et de trancher entre différentes options de façon à garantir un résultat aligné avec les objectifs du projet.
Générer du trafic : une course de fond
Une fois le site terminé, l’autre défi majeur c’est le fait d’assurer la visibilité en ligne du site web. En effet, un nouveau site dispose d’une autorité moindre qu’un site e-commerce plus ancien. Il sera donc moins bien référencé dans les résultats des moteurs de recherche et recevra moins de visiteurs que les sites concurrents déjà établis.
Générer du trafic sur son site e-commerce pour attirer des prospects sur votre site est un travail de longue haleine ! Cela exige de mettre en œuvre une stratégie de contenu et de référencement (gratuit ou payant) soigneusement élaborée. Ce travail qui vise à être visible de votre cible, nécessite un investissement substantiel qui peut prendre du temps.
Pour en savoir plus consultez nos guides et conseils :
Acheter un site e-commerce existant : avantages et inconvénients
Les avantages d’acheter un site e-commerce existant
Bénéficier d’un business opérationnel
Le site e-commerce que vous achetez est fonctionnel. Éviter les étapes de conception et de développement initial vous fait gagner un temps précieux. Vous n’avez qu’à vous concentrer sur l’adaptation du site et son optimisation pour l’améliorer en vue de faire croître votre chiffre d’affaires.
Disposer d’une clientèle établie
Tout comme quand vous achetez un fonds de commerce vous faites l’acquisition de sa clientèle. Grâce à la clientèle dont dispose déjà le site, vous générez des revenus dès le départ.
Vous récupérez aussi le fichier client, qui s’il est bien exploité (notamment s’il respecte le RGPD), constitue un actif précieux. Vous pourrez l’exploiter dans le cadre de votre stratégie marketing pour développer vos ventes.
Les inconvénients d’acheter un site e-commerce existant
Un investissement qui peut être élevé
Si l’achat d’un site web existant présente des avantages, il ne faut pas négliger son coût, souvent élevé, en raison des investissements réalisés par le vendeur, que ce soit au niveau technique, marketing ou en optimisation pour les moteurs de recherche.
Les coûts varient en fonction de nombreux paramètres (taille du site, trafic, chiffre d’affaire, ancienneté du site, qualité du référencement naturel, niveau de dépenses d’acquisition pour maintenir ou développer la croissance du site, etc.). A titre d’exemple voici quelques estimations de coûts pour différents types de sites web :
- Sites de petite taille (blogs ou sites d’informations avec faible trafic) : en général, les prix commencent autour de 500 € à 5 000 €, surtout si le site n’a pas encore de revenu ou un revenu limité.
- Sites générant un revenu modeste (sites de niche, e-commerce avec faible à moyen revenu) : le coût peut varier entre 5 000 € et 50 000 €, en fonction du trafic, du revenu mensuel, et de l’engagement de l’audience.
- Sites à haut potentiel ou revenus (sites bien référencés, générant un flux de revenus constant ou ayant un bon classement SEO) : ces sites peuvent se vendre entre 50 000 € et 500 000 €, voire plus. Le prix sera justifié par le trafic organique, le niveau de monétisation (par exemple, e-commerce avec un chiffre d’affaires stable), et l’optimisation pour les moteurs de recherche.
- Grandes plateformes ou sites très populaires (gros e-commerces, sites avec des milliers de visiteurs quotidiens) : les prix peuvent dépasser plusieurs millions d’euros, surtout si le site a une position bien établie dans un secteur concurrentiel.
Des adaptations souvent nécessaires
Un autre inconvénient de l’achat d’un site web existant c’est que même s’il est très proche de votre positionnement, il s’en distingue en général sensiblement. Pour améliorer son adéquation avec votre positionnement (identité, objectifs, etc.), il est souvent indispensable de faire des ajustements. Ces évolutions vont augmenter le coût du site e-commerce pour l’entreprise.
Et au-delà de la question des coûts, certaines évolutions peuvent aussi parfois s’avérer compliquées par les choix techniques initiaux.
Des vérifications préalables à l’acquisition indispensables
Avant d’acheter un site il est indispensable de conduire un ensemble de vérifications. Réalisées avant la transaction par l’éventuel acquéreur, ces vérifications diligentes (en anglais : due diligence) permettent à l’acheteur potentiel de se faire une idée précise de la situation et de la valeur de l’actif considéré.
Cette analyse est indispensable pour estimer la valeur réelle du site et s’assurer que le prix demandé est justifié. Elle permet aussi d’identifier d’éventuels problèmes juridiques ou financiers cachés, tels que des dettes ou des litiges en cours.
Ces vérifications doivent permettre d’évaluer les différents aspects du site :
- Les aspects techniques : l’infrastructure du site, son fonctionnement, la qualité du code, la sécurité, les performances, etc. ;
- Les aspects juridiques : vérification que le vendeur est bien le propriétaire du site et que la transaction respecte les règles prévues et examen de la conformité aux réglementations en vigueur, notamment le respect de la gestion des données personnelles (RGPD) et les droits de propriété intellectuelle, etc. ;
- Les aspects financiers : analyse des états financiers du site (revenus, charges et profits) pour s’assurer des chiffres annoncés par le vendeur et évaluer la solidité du modèle économique.
Développer son propre site e-commerce ou acheter un site existant : tableau récapitulatif
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