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Ville internet souffle sa 25e bougie et se projette dans le futur


Initié il y a un quart de siècle, le label Ville internet récompense les initiatives numériques des communes. Le degré de maturité numérique des communes postulant au concours est mesuré à l’aide d’un questionnaire conçu avec l’appui d’universitaires. Cette année encore, 241 villes ont reçu de une à cinq arobases, trophée qu’elles peuvent fièrement afficher sur un panneau d’entrée de ville. La spécificité de ce concours, qui a labellisé 5.359 communes en 25 ans, est de s’adresser à toutes les communes, de La Rochelle en Haute-Saône (70) et ses 41 habitants à la métropole de Strasbourg (67) qui en compte plus de 500.000. En 2024, 15 collectivités ont reçu le titre de « territoire d’excellence numérique » et 20 se sont vu décerner une mention thématique (démocratie locale, numérique éducatif, transition écologique, numérique éducatif).

Acculturation des élus au numérique

Pour son 25e anniversaire, Ville internet avait invité quelques grands témoins de l’épopée numérique des territoires. Claudy Lebreton, ancien président du département des Côte-d’Armor, a estimé que grâce à l’impulsion donnée par l’association, Ville internet avait contribué à ce que les « élus assument les défis du numérique » en termes de déploiement d’infrastructures, de développement des usages et d’accompagnement des publics les plus éloignés. Longchamps (27), Les Abymes (971), Miramas (13) ont témoigné de la dynamique créée par le label pour prendre à bras-le-corps des thématiques comme la souveraineté numérique, la démocratie locale ou encore la lutte contre l’illectronisme dans les quartiers politique de la ville. Anne Le Henanff, élue à la ville de Vannes (56) et désormais députée du Morbihan, a estimé que l’association l’avait « aidée à faire en sorte que les élus municipaux passent de la culture informatique à la culture numérique ». Une mission d’acculturation que la députée incite à orienter désormais sur la data et la cybersécurité. Axelle Lemaire, ancienne ministre dont le nom est associé à la loi Pour une République numérique, a pour sa part rappelé l’importance d’impliquer les élus locaux dans la définition des politiques publiques numériques. Elle a regretté qu’en matière de dématérialisation, l’État ait privilégié « l’efficience au détriment de l’accompagnement ». Et si la loi République numérique était à refaire, elle a estimé qu’elle devrait être « centrée sur les territoires », vantant au passage l’approche des Amish – connus pour leur extrême méfiance à l’égard des technologies – qui « pensent l’usage avant d’utiliser le numérique selon un principe de sobriété ».

Évolution en douceur

La manifestation a aussi été l’occasion pour Ville internet de présenter sa nouvelle feuille de route. Son ambition s’articule autour de quatre engagements :
– garantir l’égalité d’accès au numérique ;
– accompagner l’adaptation de la stratégie numérique face au changement climatique ;
– piloter les services numériques avec les collectivités ;
– prévenir durablement les risques numériques.
Les fondamentaux qui ont fait la notoriété de l’association – label, partage d’expériences, veille et acculturation – ne changent pas pour autant. « Nous voulons faire évoluer l’offre de service sans chercher à tout bouleverser », nous explique Mathieu Vidal, adjoint au maire d’Albi, et nouveau président de Villes internet. La plateforme Atlaas, qui capitalise 15.000 expériences locales et quelque 11.000 contacts, va cependant être un peu toilettée pour faire ressortir les initiatives réellement innovantes aujourd’hui, noyées dans des actions largement déployées. Les villes contributrices seront par ailleurs incitées à détailler les freins et obstacles rencontrés dans une section réservée aux membres.

Appui méthodologique

La principale nouveauté porte sur la mise en œuvre de la « manufacture de territoire ». Une offre de services ciblant prioritairement les collectivités disposant de peu de ressources pour monter un projet numérique. Formation, mise en commun d’offres de stages, appui méthodologique… l’association souhaite renforcer son aide opérationnelle aux communes. « Ce n’est pas du conseil, nous souhaitons surtout capitaliser sur ce qu’ont produit les collectivités et proposer des modèles », précise cependant son président. Le congrès, qui se traduit par l’adoption d’une motion sur les enjeux numérique du moment, et la cérémonie des labels, seront enfin fusionnés en un seul événement, dont la première édition est prévue pour 2025.

Source: https://www.banquedesterritoires.fr/ville-internet-souffle-sa-25e-bougie-et-se-projette-dans-le-futur?pk_campaign=Flux%20RSS&pk_kwd=numerique&pk_source=Actualit%C3%A9s%20Localtis&pk_medium=RSS%20Thematique

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