Edit Content

Seminaire E-Commerce recense pour vous les différents ateliers marketing digital et événements autour du numérique afin de vous accompagner dans votre formation dans le digital.

Comment détecter une tentative d’escroquerie d’un faux client / fournisseur / partenaire d’affaires : 10 éléments à vérifier
<div>

Et là, c’est souvent le Noël de l’enquêteur : l’adresse n’existe pas, ou c’est un bureau de poste, un terrain vague. Un site de production est localisé dans une maison en plein centre-ville…

Dans l’affaire du tableau, l’acheteur indiquait une adresse pour sa société d’investissement. Précisons que sur son site, la société n’acceptait pas de client pour moins de 100.000.000 de dollars. L’adresse était bien réelle et aboutissait dans les bâtiments d’un organisme qui aide les entreprises à se développer. Ce qui est déjà curieux pour un milliardaire auto-proclamé, mais pas impossible. Un simple appel téléphonique au centre d’entreprises a confirmé qu’ils n’avaient jamais entendu parler de l’acheteur.

5. Consulter la présence sur internet et les réseaux sociaux de l’entreprise et de ses représentants

Il s’agit de récolter les traces de la présence de votre contact en ligne. Ici aussi, on fait simple. On tape l’url du site entre guillemets dans son moteur de recherche, mais sans le « www », par exemple « francenum.gouv.fr ». Le fait de mettre des guillemets est très important pour avoir des résultats pertinents. En leur absence vous risquez d’être noyé sous des résultats sans rapport avec votre recherche. Faites le test avec vos nom et prénom et votre nom entre « « , ou pas.
 
Premier cas de figure : rien. On ne parle nulle part de votre potentiel fournisseur. Pas de critique, pas de page Facebook (et si elle existe, regardez dans le bas du profil quand la page a été créée), inconnu chez LinkedIn. Très très mauvais. Pas encore une preuve de fraude, mais j’hésiterais quand même beaucoup avant d’envoyer un acompte.

Deuxième cas de figure : on en parle sur les réseaux sociaux, et en mal. A vous d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

Vous pouvez aussi connaître le nombre de visiteurs mensuels du site, mais je ne vous le recommande pas. Déjà parce qu’il faut un site plutôt populaire pour obtenir ces chiffres et aussi parce que certains sites sont peu visités et sont pourtant légitimes.

Vérifier le nom de votre contact

Vous avez une personne de contact chez votre futur partenaire. Tapez « prénom nom » dans la barre de recherche de votre moteur de recherche et vous verrez immédiatement si cette personne a une présence sur les réseaux sociaux.

Sauf si son nom est trop banal, auquel cas il faudra continuer la recherche à l’aide de mots-clés plus précis. Dans ce cas, vous pouvez aussi utiliser le service en ligne Whatsmyname qui vous aidera à identifier les différents profils d’une personne sur les réseaux sociaux.

Et si vous ne trouvez rien ? Ça ne prouve rien. Ce n’est pas habituel, mais sans plus. Beaucoup de gens ont une présence sur les réseaux, mais beaucoup de gens n’en ont pas. Le dirigeant de la galerie d’art qui m’a demandé d’enquêter sur son potentiel acheteur m’a par la suite demandé d’enquêter …sur lui, et il était très heureux que je trouve si peu de choses.

Par contre, certaines entreprises aiment à montrer noms et parfois photos des collaborateurs ou des membres du conseil d’administration. C’était le cas pour l’enquête à Singapour. Sur le site, on retrouvait le nom de cinq dirigeants du groupe. Aucun n’avait de présence sur les réseaux sociaux, et ça, c’est quasi impossible. Une ou deux personnes à la limite, c’est envisageable, mais cinq, non. Encore une fois, ce n’est pas une preuve indiscutable de fraude. Mais ça reste très étonnant. Une recherche de mandats (participation officielle dans une entreprise) dans des entreprises au niveau mondial n’a rien donné non plus et ça, c’est une preuve de fraude.

Si la photo des collaborateurs est présente sur le site, utilisez-les pour une recherche inversée de photos. Les fraudeurs sont rarement aussi malins que dans les films, et souvent vous allez retrouver la photo mais avec un autre nom de famille. Ce n’est pas bon signe.

6. S’intéresser  aux textes du site internet

Copiés-collés malhonnêtes

Les incohérences sur les sites frauduleux ne sont pas si fréquentes. Par contre, l’emprunt des textes à d’autres sites, oui. Si votre partenaire est une importante société, la probabilité que les textes du site soient des copiés-collés est très faible. Dans une petite société, c’est très possible. Ce n’est donc pas une preuve de fraude. Cependant, on peut aussi voir que le copié-collé a été modifié dans l’intention claire de vous faire croire quelque chose qui est faux.

Pour cela, vous soumettez à votre moteur de recherche, une ou deux phrases du site, pas plus, SANS guillemets et vous voyez ce que ça donne. Si vous mettez les guillemets, la plus petite modification du texte fera que vous n’aurez aucun retour. Alors que sans, vous aurez en retour, surtout dans le haut de votre page de résultats, les textes exacts ou ceux qui s’en rapprochent le plus.

Fautes de syntaxe, d’orthographes…

La présence de nombreuses fautes d’orthographe ou de syntaxe doit vous alerter dans tous les cas, mais surtout s’il s’agit d’une grande entreprise. Sauf dans un cas, fréquent : le propriétaire du site veut attirer une clientèle venant de l’étranger et pour des raisons d’économie, fait traduire certaines pages par un traducteur automatique. C’est maladroit, mais ça n’est pas bien grave.

Liens vers les réseaux sociaux

Si le site publie des articles, voyez s’ils mènent à une page d’auteur contenant plus d’informations, comme une biographie ou des liens vers les réseaux sociaux de l’auteur. Intéressez-vous à eux.

Le site comporte-t-il des liens vers des réseaux sociaux ? Ceux-ci peuvent prendre la forme de petites icônes en haut, en bas ou sur le côté de la page d’accueil, ou d’un encart vous invitant à aimer sa page Facebook, par exemple.

Si la page présente des icônes pour des plateformes telles que Facebook et Twitter, passez votre souris dessus et regardez en bas à gauche de la fenêtre de votre navigateur pour voir l’URL à laquelle elles mènent. Souvent, un site Web créé à la hâte ne prend pas la peine d’indiquer les identifiants des réseaux sociaux spécifiques.

7. Vérifiez les mentions légales du site internet

Le site mentionne-t-il des noms, des adresses ou des sociétés dans ses mentions légales, sa politique de confidentialité ou ses conditions générales ? Ces noms ou sociétés sont-ils différents de ceux qui figurent dans le pied de page, la page « à propos » ou d’autres endroits du site ?

En France, et dans le reste de l’Union européenne, tout site internet doit posséder des mentions légales. Leur absence n’est donc bon signe. Mais cette obligation ne s’impose pas de nombreux pays. Leur absence de conditions générales sur le site, si elle peut être interprétée défavorablement, n’est donc pas nécessairement alarmante.

Dans tous les cas, un site qui dispose de mentions légales, en fournissant des informations intéressantes comme des noms de dirigeants ou des adresses physiques, favorise la confiance.

8. S’intéresser au logo du site internet

Un logo que vous trouvez moche n’est pas un délit. Un logo de faible qualité non plus, mais ça pousse à avoir de légers doutes.

Source: https://www.francenum.gouv.fr/guides-et-conseils/protection-contre-les-risques/cybersecurite/comment-detecter-une-tentative

.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Releated Posts