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La région Île-de-France présente son démonstrateur d’IA de service public


« Nous voulons faire de l’Île-de-France la première région de l’intelligence artificielle en Europe », a rappelé la présidente de la région, Valérie Pécresse, avant de présenter les applications imaginées par des start-up franciliennes pour moderniser le service public. Car l’idée de la région est de faire d’une pierre deux coups : aider les fleurons franciliens de l’IA à trouver des marchés – la région capitale concentre 80% des start-up de l’IA – tout en améliorant la performance du service public. Le projet s’inscrit du reste dans la continuité de « challenges IA » lancés par la région ces derniers mois pour mieux piloter l’ajustement de la demande d’électricité nucléaire à la production d’énergies renouvelable ou encore aider à la détection de la récidive du cancer du sein. Dans ce même esprit de « résoudre des problèmes », les projets présentés le 8 mars 2024 s’efforcent donc de simplifier la relation usager, d’éviter le gaspillage ou encore de faciliter la recherche d’information dans l’administration régionale.

Recherche d’aides

Premier cas d’usage, l’aide à la recherche d’aides régionales, les Franciliens ayant de quoi être déboussolés face aux quelque 350 dispositifs d’aide proposés par la région. Le système, conçu par la start-up Aleia propose un mixte entre un moteur de recherche et un agent conversationnel. Il se base sur le modèle de langage tricolore Mistral pour formuler des réponses à partir du corpus documentaire de la région. « Les données sont hébergées en France et les réponses sont améliorées en continu. Et si on lui demande des aides qui ne sont pas du tout du ressort de la région, il donne une réponse négative », a fait valoir Antoine Courert l’un des fondateurs d’Aleia.

Support informatique

LightOn, un autre robot conversationnel, s’adresse lui aux utilisateurs de l’informatique régionale. Entraîné à partir des foires aux questions, notices et autres tutoriels, cet assistant baptisé Alfred entend simplifier radicalement le support informatique au sein de la région. « Sa particularité est de citer ses sources. Il surligne par exemple les lignes d’une notice qui explique à l’utilisateur comment réinitialiser un mot de passe », illustre Laurent Daudet le fondateur de LightOn. Systnaps se positionne pour sa part sur la lutte contre l’infobésité. L’outil aide à cartographier les fichiers du système d’information dans le but de les classer, d’identifier les redondances, la présence de données personnelles et les durées de conservation. « Il fournit une vision à 360° sur le corpus documentaire et va permettre d’éliminer les doublons, contribuant à réduire l’espace de stockage », affirme Jawaher Allala fondatrice de la start-up.

Valorisation des photos

Le projet porté par BeeWant exploite de son côté le fond photographique de la région. « L’usage de l’IA permet de se passer d’annotations manuelles », a expliqué Ahmed Joudad, son CEO, le dirigeant de l’entreprise. Autrement dit, l’IA n’utilise pas des mots clefs mais ses données d’apprentissage pour décrire les photos. Cette application promet d’aider les agents dans la recherche d’éléments patrimoniaux, mobiliers ou architecturaux. La technologie a aussi été testée sur la vidéo avec la possibilité, par exemple, de décrire par synthèse vocale la construction de la voûte de la basilique de Saint-Denis. C’est donc aussi une application qui pourrait intéresser le grand public et le secteur du tourisme.

Lutte contre le gaspillage alimentaire

Le cas d’usage présenté par la start-up Fullsoon porte sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, un sujet déjà été exploré par la métropole de Nantes. La start-up a adapté un algorithme conçu pour l’hôtellerie aux cantines des lycées. L’idée est d’utiliser l’IA pour améliorer la prévisibilité des repas à préparer en tenant compte de paramètres tels que les historiques de fréquentation, les événements (examens, grèves de transport) ou encore de la météo. L’expérience menée dans quatre lycées franciliens a déjà montré la possibilité d’économiser 1,4 kilo de nourriture par jour et par lycée.

Localisation des actions régionales

« Ma région, ma commune », proposé par la société Magic LEM a enfin une finalité plus politique en voulant rendre plus visible les politiques publiques du conseil régional. À partir des données de l’administration, il permet de lister et géolocaliser toutes les actions de la région. Les recherches peuvent s’effectuer par commune ou par thèmes. Il est par exemple possible de filtrer tous les dispositifs accompagnés par la région en faveur de l’égalité homme-femme. Les résultats sont fournis dans un langage simple, accessible et visuelle. L’occasion pour la présidente de la région de rebondir. Au moment où le conseil régional était attaqué sur la vétusté de certains lycées, Valérie Pécresse a promis que cette application serait déclinée en « Ma région, mon lycée » pour détailler les financements régionaux par lycée.

Tous ces projets sont à des stades plus ou moins avancés mais relèvent globalement de la « preuve de concept ». L’ambition de la région est de les déployer « dans les six mois à venir » avec un point d’étape en juin à l’occasion de Viva Tech.

Source: https://www.banquedesterritoires.fr/la-region-ile-de-france-presente-son-demonstrateur-dia-de-service-public?pk_campaign=Flux%20RSS&pk_kwd=numerique&pk_source=Actualit%C3%A9s%20Localtis&pk_medium=RSS%20Thematique

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