Toutes les boutiques de Gap en France ne seront pas reprises par Spodis, filiale du groupe britannique coté JD Sports : seulement 9 des 20 points de vente rejoindront le giron de Spodis. La majorité des salariés gardent leur emploi dans le cadre de cette opération.
C’est la société Spodis, société du groupe britannique JD Sports, qui a été retenue par le tribunal de commerce de Grenoble pour reprendre, pour 300 000 euros, neuf des ving boutiques de l’enseigne de prêt-à-porter Gap France. Elles étaient la propriété de la société Wilsam, détenue par le groupe Ohayon. Hema France et Shopinvest, qui avaient déposé une offre, se sont désistés. Idem pour le groupe Intersport, récent repreneur de Go Sport, qui avait jeté le gant début avril. L’enseigne Gap avait suspendu son activité e-commerce en février dernier pour « garantir une qualité de services suffisante ». Elle avait été acquise en 2021 pour un euro symbolique par le groupe Ohayon, aujourd’hui en pleine tourmente après la liquidation brutale de Camaïeu en septembre 2022, qui avait mis au chômage près de 2 600 employés.
Minimisation de la « casse sociale »
« Avec des prévisions d’exploitation et financières réalistes, une capacité à soutenir le fonds de roulement et des investissements sur fonds propres, Spodis sauvegarde 214 emplois sur 336, avec l’engagement de ne procéder à aucun licenciement économique pendant 2 ans », a annoncé jeudi le parquet de Grenoble dans un communiqué.
Le siège social de Spodis (326 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021) est situé à Marcq-en-Baroeul (Nord). La société détient notamment les enseignes Size? et Chausport. Quant à JD Sports, il a fait une offre mardi pour racheter la société Courir pour une valeur d’entreprise de 520 millions d’euros.
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